Aurélien Duarte l'enfant de verre devenu roi du ring
Bienvenue sur "Qui t'empêche", ton pic d’adrénaline bi-mensuel !
Je suis Baptiste, "aventurier du dimanche" et entrepreneur la semaine ! De l'Europe en stop à l'Alaska en canoë, j'ai parcouru plusieurs continents à la recherche de nouveaux défis et rencontré des personnalités uniques qui m'inspirent au quotidien. Le fil-rouge de mes aventures ? L’adrénaline, les rencontres et le dépassement de soi.
Avec "Qui t'empêche", je te propose de partir avec mon équipe à la rencontre d'athlètes-aventuriers, professionnels ou amateurs, et de leurs anecdotes passionnantes.
Au menu ? Un grand entretien avec une personnalité sur la trace de ses exploits, des conseils pratiques pour se lancer à l’aventure... et même quelques surprises à gagner !
Temps de lecture :
- Entretien : 5 min
- La minute adrénaline : 1 min
- Ce qu’il ne faut pas rater : 1 min
Aurélien Duarte, l'enfant de verre devenu roi du ring
PHOTO : Martin Boissereau
Difficile d'imaginer l'enfant "chétif et fragile" qu'il était à la vue de l'athlète qu'il est devenu. Même à 50 ans et après une opération du talon d'Achille, Aurélien Duarte conserve sa silhouette aérienne de boxeur tout terrain. En témoigne sa "tablette de chocolat" qu'il nous dévoile fièrement entre un octogone et un ring, où il a tant brillé, dans l’immense salle de sport de son ami Yoann, à La Courneuve. Désormais coach sportif et mental, l'homme aux 104 victoires en 120 combats, accumulées entre 1991 et 2011, partage aujourd'hui son incroyable vécu dans les collèges et les lycées ou à la Prison de la Santé, auprès du personnel et des détenus. Pour fêter le lancement de la newsletter en ce début d'année 2021, notre premier invité nous a offert un joli cadeau : poser devant nos objectifs avec la première de ses sept ceintures de champion du monde, jalousement conservée dans une mallette rouge en cuir de crocodile. Pour le plaisir de partager.
Enfant, tu étais atteint de la maladie des "os de verre", au point de te décrire comme "chétif et fragile". Comment as-tu vécu cette maladie ?
Aurélien Duarte : “Au départ, je n'y ai pas cru. À l’époque, dans les années 1970-1980, la maladie "des os de verre" était supposée. J’avais beaucoup de fractures successives, souvent dues à un choc, mais je ne pensais pas être malade. Mon os se cassait, j’étais plâtré et puis ça repartait. Je ne me rappelle même pas être en colère. J’avais plus tendance à me victimiser : "Oh j’ai mal, occupez-vous de moi !" C'était une manière d’exister. Ce monde est merveilleux quand tu te définis comme victime, il y a tout un panel de personnes autour de toi. Mais je ne comprenais pas pourquoi les adultes s’inquiétaient. Je m’étais fait une raison. J’aime bien l’exemple du vilain petit canard. Il a fini par devenir un grand, beau et majestueux cygne (sourire).”
Même malade, tu as réussi à pratiquer plusieurs sports : la gymnastique, le tennis de table, le karaté ou encore le basket. Quel rôle a joué le sport dans ton enfance ?
A.D. : “C’était : "Lève ton cul et bouge (rires). Tu as rendez-vous mercredi à 17 h 30 au gymnase. Tu as REN-DEZ-VOUS !" La différence entre un rêve et un projet, c’est une date. Avec le sport, j’ai rencontré un lieu où il y avait de la réussite, de la pratique, des modèles. Et de la DIS-CI-PLINE ! À faire le même geste trois heures par semaine, même si tu n’en n’as pas conscience, tu t’améliores. Dans mon quartier à Villejuif, la cité du 8-Mai, on ne voyait pas les bons pères de famille, ils étaient au travail. Il y avait surtout les chômeurs, les mecs qui trainaient. J’avais ces modèles-là.”
À 13 ans tu as découvert le karaté traditionnel mais ton véritable coup de foudre avec les arts martiaux, c'est la boxe. Pourtant, tu aurais pu ne jamais commencer ?
A.D. : “Je jouais au basket à Vitry et l’année de mes 18 ans, le club m’a rajeuni d’un an sur la licence. L’année d’après, comme on avait triché, la Fédération a décidé de me priver, ainsi que le club, de compétition... Puis j'ai participé à un stage d'initiation au kickboxing à Villejuif, dans le dojo où j'avais commencé le karaté. Cinq ans avant, j’étais nul ! Mais là, je mesurais 17 cm de plus et j'avais la détente du basket. Les grands écarts de la gym, aussi. Premier cours, gauche, droite, j'ai mis des coups de pied au-dessus de la tête des gens (il mime). J'ai brillé. Puis on m'a dit "Viens t’inscrire au mois de septembre !" Et en novembre ou en décembre j'étais sur le ring, aux championnats de France classe C.”
Ce baptême du feu en kickboxing, c'était une révélation ?
A.D. : “C'était particulier parce que, en quarts-de-finale, j'ai boxé dans le gymnase Guy Boniface, à Villejuif. Il y avait 1 000 personnes, c'était plein à craquer et tous les gars de mon quartier étaient là. "Duarte, celui qui se cassait les jambes, est sur le ring." Les gens voulaient soit me voir casser, soit voir le Villejuifois gagner. Il y avait un truc de dingue. Je me suis rendu compte que je pouvais fédérer les gens. Le combat est serré, je gagne par K.O. Il s’est passé un truc ce jour-là.
Après une autre victoire par K.O. en demi-finale, je suis devenu champion de France à Nancy, dans un grand gymnase. Je me suis dit : "Ça me plaît !". Je voulais gagner ma vie avec le sport puis j'ai entendu parler de boxe thaï (ou muay-thaï, NDLR). J’ai arrêté le basket mais j'ai continué le kickboxing : champion de France classe B, classe A, invaincu pendant quatre ou cinq ans. Tout le monde avait peur de moi. J’étais un technicien, grand et beau à voir boxer mais quand je touchais... (il tape dans ses mains) ça tombait.”
"J'étais au zénith et le jour où je devais briller, je n’ai pas brillé...”
Tu décides ensuite de partir en Thaïlande, où tu découvres que "le mental est plus fort que le corps". Ce voyage a été un déclic ?
A.D. : “Je suis arrivé dans une ville industrielle, Chon Buri (à 90 km de Bangkok, NDLR), en 1993. Les gars m'ont regardé et ont dit : "Michael Jordan, Michael Jordan !" Personne ne parlait anglais, je n’avais pas de traducteur. J'avais l'équivalent de 1 000 francs de l’époque, pour quinze jours. J’ai dormi où on m’a dit de dormir, souvent par terre, et j’ai mangé ce que on m’a donné à manger. L’alimentation et la langue changeaient... Je suis passé de la diarrhée à la constipation, j’ai eu des ampoules aux pieds, des contractures de partout (rires) !
C'était génial hein ! Isolement total, différence de culture... Je me suis retrouvé beaucoup de temps seul. Quand j'étais accompagné, je me faisais masser par des gamins de quinze ans qui me jetaient par terre comme une serpillère, qui étaient devant moi au footing sous 40 degrés. Les gens ne me connaissaient pas, ils se moquaient un peu mais ils s’occupaient de moi et m'encourageaient. Ça m’a renforcé. Je suis retourné dans ce camp tous les ans, pendant les vacances de février. Quand les gens partaient au ski ou dans le sud, j’allais m’enfermer en Thaïlande et quand je revenais, je fracassais tout.”
En Thaïlande, tu n’as pas combattu car tu étais trop lourd mais tu as quand même boxé une fois... lors de l’anniversaire du roi ! Un souvenir incroyable ?
A.D. : “Oh là là, le bordel (rires) ! C'était en plein air dans les jardins du roi (Rama IX, roi de Thaïlande de 1946 à 2016, NDLR). Il y avait plusieurs scènes avec des concerts et la scène principale était le ring. Et là 200 000 personnes, des gens à perte de vue ! Certains étaient sur des chaises, d’autres debout ou à même le sol. Les vestiaires étaient des tentes sans toilettes. Les gens tiraient les bâches pour nous voir. On entendait le brouhaha de la foule et on devait se préparer à côté des autres combattants.
Mais ce jour-là, j’ai fait une erreur. Avec la cérémonie devant le roi, j’ai eu peu de temps pour m’échauffer, au contraire du Hollandais qui a gagné le tournoi. J’avais ce dilemme : soit je fais mes bandages durs, qui prennent 45 minutes, soit je m’échauffe. Avec la peur de me casser les mains, j’ai décidé de faire les bandages. J’étais habitué à cinq rounds, il n'y en a eu que trois. J’étais un diesel, j’ai commencé doucement et j’ai perdu aux points. Chaque fois que j’ai boxé pour ce tournoi-là, j’ai perdu. J'étais au zénith et le jour où je devais briller, je n’ai pas brillé...”
Ta carrière est tout de même une réussite : sept titres de champion du monde dans trois disciplines (kickboxing, muay-thaï et karaté shidokan). Quels étaient tes points forts sur le ring ?
A.D. : “Au début c'était la surprise, mon morphotype. Les boxeurs étaient petits et rapides alors que j’étais grand, longiligne et vif (1,87 m pour près de 72 kilos). Au basket, je touchais un arceau à 3,05 m. Tu imagines l’impulsion ? Quand je mettais ça sur un low kick, je faisais tout voler (rires) ! J’avais aussi la souplesse de la gym, la répétition des mouvements du karaté. Tout était là : le punch, la puissance (il claque des doigts). J’avais de l’amplitude aussi, je mettais beaucoup de high kick et je gênais au visage parce que j’avais de grands segments. Je boxais de très loin. Et puis l’imprévisibilité. Moi-même parfois je ne savais pas ce que je faisais donc mon adversaire ne pouvait pas prévoir mon enchaînement (rires) !”
Une carrière, ce sont aussi des défaites. Tu en as connues 14 en 120 combats (104 victoires, 2 nuls) dont 7 en finales mondiales…
A.D. : “(Il coupe) Huit ! Je suis plus vice-champion du monde que champion du monde (rires).”
Comment t’es tu relevé de ces défaites ?
A.D. : “À mon époque, perdre, c'était la honte. Au-delà de cette honte, j’étais l’homme à abattre. Je croyais que si j’étais K.O., si je perdais, ma carrière était terminée. Je me suis relevé grâce à la continuité. Il y avait un autre défi tous les mois, un autre challenge. On m’appelait et je me préparais. J’oubliais la défaite et je me relançais dans une nouvelle préparation. Je ne savais faire que ça, j’aimais ça.”
PHOTO : Martin Boissereau
"J’étais un toxicomane de ces émotions (...) Il n’y avait que ça qui me rendait aussi vivant."
Lorsque tu entrais sur le ring, quels sentiments prédominaient ?
A.D. : “L’admiration, la toute-puissance, la peur de la blessure, la pression des sponsors, les cris du public… Wow ! Ça part dans tous les sens. En même temps, il faut vite revenir dans le présent, l’efficacité, les appuis, la garde, tourner du bon côté, donner les coups qui font mal, être vigilant. Garder l’humilité aussi parce que, en une seconde, on peut finir à quatre pattes et repartir sur une civière. C’est un accélérateur de vie, une drogue. Qu’est-ce qui, en 15 minutes et même en une seconde, procure ça ? Qu’est-ce qu’il y a de plus intense que le carré magique (le ring) ? La peur, la joie, l’inquiétude, du stress… Tu es vivant quoi !”
C'est cette "drogue" que tu recherchais à chaque fois que tu rentrais dans ce "carré magique" ?
A.D. : “Bien sûr, c'était le piège. Quel produit je devrais prendre pour ressentir ça ? Rien que d'entendre "tu boxes", avec une date de combat, ça animait toute ma chimie interne. J’étais un toxicomane de ces émotions. Je pensais qu’il fallait tout vivre de manière intense. Il n’y avait que ça qui me rendait aussi vivant.”
Depuis l'arrêt de ta carrière sportive, en 2011, tu es devenu végétarien. Quels conseils donnerais-tu à des athlètes qui souhaiteraient changer de régime alimentaire ?
A.D. : “Avant de changer une habitude, il faut changer la croyance. C’est la base. Tant que tu penses que si tu arrêtes la viande tu seras anémié, si tu arrêtes la viande tu vas être anémié. La première chose, c’est se questionner. Il ne faut pas faire tel régime car tel sportif le fait mais rencontrer les athlètes actuels qui ne mangent plus d’animaux. Par exemple, les frères Diaz (Nick et Nate, des combattants de MMA, NDLR). Il y a plein de sportifs qui témoignent performer encore mieux qu’avant. Mais il faut vivre l’expérience, changer son alimentation pendant une longue période, hors compétition, en étant accompagné.”
"On n’a pas un problème de richesse dans ce monde, on a un problème de partage."
Consultant, coach, réalisateur de documentaire, conférencier... Comment as-tu réussi à te réinventer depuis ta retraite sportive ?
A.D. : “Ça a été simple à partir du moment où j’étais accompagné. Avant c'était compliqué. J’avais envie de faire des conférences, des séminaires mais je n’osais pas. Et Pascal Lafleur, un coach, m’a demandé : "Qu’est-ce que tu fais tous les soirs depuis vingt ans devant des gens ?" "Bah je parle…" Il m’a répondu : "Donc tu le fais !"”
J’ai appris à piocher dans ces vingt ans de boxe (1991-2011). Je me reprochais de ne pas avoir de maison, pas mis de côté... Mon coach m’a questionné : "Sans avoir été payé en euros, qu'est-ce que tu as accumulé ?" J’ai sorti une feuille et j’ai commencé à faire la liste (il mime) : "Des voyages, j’ai parlé à des ministres, j’ai pris confiance en moi…" Et je me suis rendu compte que je pouvais en parler aujourd’hui.”
Du GIGN à la Prison de la Santé, le fil rouge de tes activités c’est ton envie de transmettre. Pourquoi c'est aussi important pour toi ?
A.D. : “J’ai toujours partagé. Quand j’ai appris les coupés au ping pong et que tout le monde jouait à plat à la cité, j’ai gagné quelques matches puis je leur ai expliqué comment faire. Je ne pouvais pas garder ça pour moi. Le partage, c’est ce qui a fait la différence. J’ai ressenti beaucoup de manque parce que certains personnes ne m’avaient pas témoigné leurs émotions. Je me suis rendu compte qu’entendre des mots durs c'était difficile mais que ne rien entendre c'était mortel.
Je me suis promis d’être l’adulte que j’aurais aimé rencontrer et de donner à chacun une tape sur l’épaule. C'était donc naturel de devenir coach personnel et collectif ; d'intervenir dans des collèges et lycées ou à la Prison de la Santé, auprès des détenus et du personnel, sur la gestion de la violence. J'ai également été l'entraîneur pied-poing du GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale). J'y ai amené de la technique, de la gestuelle, de l'esquive, de la préparation d'attaque.
C’est simple, je ne connais personne qui n’a pas besoin d’un soutien, d’une orientation. Nous sommes fait pour donner. Vivre c’est donner. On n’a pas un problème de richesse dans ce monde, on a un problème de partage.”
Quels sont tes projets futurs ?
A.D. : “En plus de mes interventions au sein d'établissements et du coaching, j’écris un livre : "Jambes de laine fait de la boxe-taïlle." Je vais continuer d'être speaker sur des galas de boxe et j'aimerais participer à un programme télévisé. Intégrer les ministères de l’Éducation Nationale, de la Justice et le gouvernement, aussi, pour proposer une autre manière de faire (sourire).”
PHOTO : Martin Boissereau
Bio express :
Né le 20 octobre 1970 à Dakar (Sénégal)
Kick boxing, muay-thaï et karaté shidokan
Carrière sportive (1991-2011) :
- 120 combats, 104 victoires, 2 nuls et 14 défaites
- 7 fois champion du monde :
• Muay thaï : 1996 et 2000
• Kickboxing : 1997, 1999, 2004 et 2006
• Karaté shidokan (forme de combat libre) : 1998
Ses salles et lieux incontournables de boxe thaï :
- En Thaïlande 🇹🇭 : le Lumpinee et le Rajadamnern boxing stadium.
- En France 🇫🇷 : la salle mythique "Haute Tension" à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne (aujourd’hui "Obyfight").
Ses combattant(e)s à suivre :
- Israël Adesanya (MMA, kickboxing)
- Anissa Meksen (kickbowing et muay-thaï)
Le journaliste de Canal +, qui diffusait le combat, me dit : "Fais quelque chose Aurel, on va tous se faire tuer !"…
Son meilleur souvenir de combattant :
“J'affronte un Serbe en République serbe de Bosnie, dans les années 2000, peu de temps après le conflit (la guerre de Bosnie-Herzégovine, 1992-1995, NDLR). Il y a encore des militaires, des chars de l’ONU et des impacts de balles sur certains bâtiments. On combat devant 3 000 personnes et quand j’arrive sur le ring, silence total. Ça fait froid dans le dos. Puis je le massacre. Je le fracasse en low kick, je lui arrache son short. Limite il rentre à quatre pattes dans le coin. Je ne me moque pas de lui mais je jubile, je danse. Ça commence à jeter des cannettes, à gueuler. Le public était vraiment chaud. Le journaliste de Canal +, qui diffusait le combat, me dit : "Fais quelque chose Aurel, on va tous se faire tuer !" Mon homme de coin était Serbe donc je lui demande ce que je pourrais dire et il me répond : "Prends le micro et dis “Zivela Srbija”, qui signifie “Vive la Serbie”." Je le dis et là 3 000 personnes crient, applaudissent. Ils envahissent le ring, me portent en triomphe... Ils ont vu un grand noir d’un autre pays parler dans leur langue (rires). On a passé une bonne soirée derrière, dans plusieurs boites de nuit, et on a rencontré plein de monde.”
La minute adrénaline
Chaque jeudi, nous vous proposons un retour sur l'actualité sport & aventure qui nous a marqués. Exploits, records, défis, victoires... Voici tout ce qu'il ne fallait pas et ne faudra pas rater !
Le champion de la semaine :
Un géant Alexis Pinturault, double vainqueur à Adelboden.
Deux jours, deux slaloms géants, deux victoires. Ainsi se résume l'impressionnant week-end suisse d'Alexis Pinturault. À Adelboden, les 8 et 9 janvier, le Français a remporté les 32e et 33e victoires de sa carrière en Coupe du monde de ski alpin. Le Savoyard intègre ainsi le top 10 des vainqueurs en Coupe du monde, à égalité avec l'Américain Bode Miller. Seul skieur de cette liste à ne pas avoir remporté de Gros Globe, Pinturault a quitté le canton de Berne avec une avance confortable au classement général de la Coupe du monde, 129 points devant le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, tenant du titre.
Vous pourrez voir la vidéo de son exploit ici.
Les aventuriers de la semaine :
Des alpinistes à l’assaut du K2, jamais gravi en hiver.
C'est un exploit de taille qu'ont tenté de réaliser une soixantaine d'alpinistes au niveau de la frontière sino-pakistanaise. Leur objectif, gravir le deuxième plus haut sommet du monde (8 611 m), dans le massif du Karakoram. Cette performance aurait été historique puisque jamais réalisée en hiver. Après cinq jours de tempête, l'équipe a néanmoins dû revoir ses plans puisque nombre de leurs équipements ont été détruits ou emportés par le vent au niveau du camp 2. Leur nouvel objectif : arriver jusqu'au camp 4. Ascension à suivre...
Nirmal Purja, un alpiniste népalais, informe de son évolution ici.
Ce qu'il ne faut pas rater
L'agenda à suivre :
MMA : 16, 20 et 24 janvier : Le retour de Conor McGregor et du public !
L'UFC (Ultimate Fight Championship) a programmé trois soirées devant ses fans sur l'île artificielle de Yas à Abu Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis. Si les amateurs d'arts martiaux mixtes auront les yeux rivés sur le deuxième volet du duel Poirier-McGregor (UFC 257), prévu le 24 janvier, les combats entre Holloway et Kattar (16 janvier) ou Chiesa et Magny (20 janvier), entre autres, promettent d'être spectaculaires.
Ultra trail : 23 janvier : Jim Walmsley tente à nouveau sa chance sur 100 km !
Deux ans après sa tentative ratée de record du monde du 100 km sur route, en mai 2019, l'Américain y retourne. À 31 ans, il a choisi de courir dans les environs de Phoenix, en Arizona (États-Unis). Pour descendre sous les 6h09 du Japonais Nao Karami, actuel recordman du monde, Walmsley sera accompagné d'une quarantaine d'athlètes, dont la Française Audrey Tanguy.
Nos recommandations :
Podcast : L'Œil du Tigre du dimanche 10 janvier, sur France Inter : "Nager, rouler, courir : la philosophie du triathlon"
Le pitch : "Les triathlètes sont les héros du sport moderne : mais qu'est ce qui les pousse à enchaîner nage, course à vélo et à pied ? Histoire, grands moments et philosophie du triathlon dans l’œil du Tigre..."
Vous pourrez écouter l’émission ici.
Reportage : L'Intérieur Sport du samedi 2 janvier, sur Canal+, consacré au skieur Clément Noël : "L'Etoilé"
Le pitch : "Le 8 février 2020, Clément Noël remportait la sixième course de sa jeune carrière, avant que la saison s'arrête à la suite de l'épidémie de Covid. Il pointait alors à deux petits points du leader et semblait en mesure de disputer le globe au norvégien Henrik Kristoffersen. Clément est un athlète à part, doté d'une imperméabilité à la pression hors du commun. Il se lance maintenant à l'assaut d'une nouvelle Coupe du Monde, après la désillusion de l'an passé."
Vous pourrez visionner le reportage ici.
Le jeu concours :
Cette semaine, nous offrons à l’un ou l’une d’entre vous un livre dédicacé de notre premier invité, Aurélien Duarte, “Un autre regard sûr”. Pour participer, il suffit de partager la newsletter à au moins une personne de votre entourage à partir du lien ci-dessous :
PHOTO : Martin Boissereau
Merci à toutes et à tous d’avoir suivi cette première newsletter ! N’hésitez pas à nous partager vos impressions. Et si cette première édition vous a plu, sentez-vous libre de la partager autour de vous ⚡️
Baptiste