Sur le Yukon, entre grizzlys et "peur de mourir"
Bienvenue sur "Qui t'empêche", ton pic d’adrénaline bi-mensuel !
Je suis Baptiste, "aventurier du dimanche" et entrepreneur la semaine !
Le fil-rouge de mes aventures ? L’adrénaline, les rencontres et le dépassement de soi ⚡️
Avec "Qui t'empêche", je te propose de partir en compagnie de mon équipe à la rencontre d'athlètes-aventuriers et de leurs anecdotes passionnantes glanées à travers le globe.
Au menu de chaque numéro ? Un grand entretien avec une personnalité sur la trace de ses exploits, des conseils pratiques pour se lancer à l’assaut de vos aventures... et même quelques surprises à gagner !
Pour ce deuxième épisode, je devais absolument partager avec vous l'aventure à la genèse de ce projet : mon périple sur le fleuve Yukon en compagnie de mon compagnon d'échappée Nicholas.
Un récit retranscrit avec talent par mon co-pilote Martin Boissereau.
Bonne lecture !
Yes we canoë : deux Frenchies à l'assaut du Yukon, entre grizzlys et "peur de mourir"
Baptiste et Nicholas dans leur canoë, sur l'eau limpide du large Yukon. PHOTO B.G.
C’est l’histoire d'un défi entre deux potes qui "aiment le challenge et l’aventure"... mais qui a failli mal tourné. Un jour Baptiste, 20 ans à peine, propose à Nicholas, de huit ans son aîné (28 ans), d'aller en Alaska "sur un coup de tête". Un serrage de main "qui valait tout l’or du monde" scelle l'accord. Quelques mois plus tard, en avril 2019, les billets d’avion sont réservés. Direction Whitehorse, fin juillet, une ville du Far West canadien située dans le territoire de Yukon. Ce n’est pas l’Alaska mais c’est moins cher. Beaucoup moins cher.
Dans un guide de voyage, Baptiste s’aperçoit qu’il y a "des rivières et des paysages magnifiques" dans le secteur. Mieux : un des cours d’eau, le Yukon, permet de rejoindre l’État convoité, l’Alaska. Les deux Parisiens décident alors de louer un canoë, "à l’improviste et sans préparation". Ainsi débute une aventure mouvementée entre Whitehorse et Carmarcks, longue de quelque 320 kilomètres, du 23 juillet au 1er août 2019. Le tout sur un fleuve "gigantesque" entouré de forêts "mystiques" et de grizzlys, aussi fascinants que dangereux, où ils ont "vécu la peur de mourir". Récit.
L'itinéraire des deux aventuriers, de Whitehorse à Carmacks dans le territoire du Yukon, au Nord-Ouest du Canada.
Vous avez descendu le Yukon, où de nombreux explorateurs ont perdu la vie. Vous êtes fous d'aventure au point de mettre de votre vie en danger ?
Baptiste : “On était un peu inconscients, c'est vrai. Juste après notre voyage un Français est mort d’hypothermie... J’ai pris conscience du danger après mais pas en amont.”
Nicholas : “Et une semaine avant, un autre Français s’était fait "buter" par un grizzly donc il y avait toujours la pression de l’ours. On faisait super gaffe avec la bouffe, qu’on mettait loin du camp. Il y a eu une ou deux nuits avec des bruits bizarres mais je pense qu’on aime ce risque. Il nous fait sentir vraiment en vie, on le cherchait un peu...”
Pendant la descente du fleuve, vous avez connu des moments délicats ?
N : “Baptiste a failli se noyer à mi-parcours, au bout de 3-4 jours de canoë !”
"J’appelle Nicholas à l’aide…"
Sérieusement ?
B : “Le mieux est que je vous lise un extrait de mon journal de bord, écrit le soir-même quelques heures après l'incident : « Le 28 juillet 2019, il mourra. C’est par ces mots que la journée a débuté et aurait pu finir. Tout s’annonçait pour le mieux jusqu’à 11h30 lorsque Nicho me laisse la direction du canoë à l’approche d’un rapide. Deux minutes plus tard, nous attaquons le rapide de travers. En un clignement d’œil, Nicho passe par dessus bord, le canoë chavire et nous sommes impuissants face à la force d’un rapide. Dans le rush, je cherche désespérément à enlever l’eau du bateau. En vain. Je passe donc par dessus bord pour ramener le canoë sur la berge. À ce moment-là, j’aperçois Nicholas rigoler dans l’eau. Il n’avait pas encore pris conscience du danger. Je pars récupérer les deux tonneaux de nourriture partis dans le courant. L’eau est glaciale, le temps pluvieux et le torrent trop fort pour que je puisse récupérer les tonneaux et nager. En quelques secondes, je me retrouve bloqué dans un tourbillon à 15 mètres de Nicholas et 10 mètres de la berge. Mes chaussures, pull et manteau sont de plus en plus lourds et me trainent vers le fond. Je perds de l’énergie et ne vois aucune issue. Je panique. J’appelle Nicholas à l’aide, qui ne comprend pas que je suis bloqué. Ma tête passe sous l’eau plusieurs fois. J’ai peur. Je pense au pire. Par chance, je parviens à bout de force à m’accrocher à un tonneau qui s’était rapproché de moi. Le courant me porte vers la berge, je suis sauvé. »”
N : “En résumé: on a vécu la peur de mourir.”
Vous avez aussi perdu quelques affaires d'importance. Comment rester lucides après une telle frayeur ?
N : “On a surtout perdu un bout de la carte, sur nos prochains kilomètres ; nos chaises ; l'eau ; le spray anti-ours ; la grille du barbecue ; etc. Mais on a réussi à garder l’essentiel : nos deux sacs, la bouffe et les pagaies.”
B : “Une carte, c'était en moyenne entre 20 et 30 kilomètres. Au moment où on a chaviré, on était au tout début de cette carte et on l’a perdue. Sur plus de 50 kilomètres, on n’avait aucune idée d’où on était.”
Après la frayeur, les tonneaux ont été soigneusement attachés. PHOTO B.G.
Finalement, comment avez-vous retrouvé votre chemin ?
N : “Après avoir chaviré et perdu la carte, on a continué à avancer 4-5 heures jusqu’au soir. Le lendemain, on s’est donnés 2-3 heures de canoë pour se repérer sur la carte mais on n’avait toujours pas retrouvé notre chemin. C’est là qu’on a eu cette négociation, un jour après l'incident.”
B : “On a croisé une autre rivière et on a dû faire un choix : aller à droite ou à gauche. On s’est posés sur la berge pour réfléchir et il y a eu une heure de négociation entre deux têtes de mules. L’un préférait la sécurité : abandonner le canoë et nos affaires non vitales afin de remonter à pied jusqu’à Whitehorse pour être sûrs de rentrer vivants, même s'il y en avait pour au moins une semaine de marche. L’autre était persuadé d’être sur le Yukon et voulait poursuivre la descente... mais sans pouvoir le justifier !”
Sacré dilemme ! Lequel de vous a eu raison ?
B : “Après plus d'une heure de discussions, on a ouvert notre livre de cartes. Sur une page qu’on n’avait jamais vue, il y avait marqué Dawson City via la Big Salmon, une autre rivière. Ça voulait dire que les deux rivières, le Yukon et la Big Salmon, allaient vers le même endroit : Dawson City. À partir de là, on s’est dit : « On continue, on tente ! » Pour se repérer, il y avait plusieurs indices : les arbres, les berges, les bateaux échoués des chercheurs d’or, etc. Nicholas a aperçu une petite maison dans la forêt, vers laquelle on a pagayé. On a regardé les cartes et on a vu écrit « Woodyard ». On est entrés dans la cabane en cherchant des indices, comme dans une carte au trésor. Derrière une porte, il y avait un collier avec une photo. Au-dessus était inscrit : « En mémoire de James. » On a été chanceux parce que c'était le « James Woodyard » noté sur la carte. À partir de ce moment-là, on a réussi à se repérer (sourire).”
"On a appris à gérer la souffrance, à être persévérants."
Au-delà de la survie, que retenez-vous de ce voyage ?
B : “J’ai appris à garder mon sang froid, rester calme. On a goûté à des sentiments hors du commun et ça m’a donné envie de beaucoup plus, d’être mieux préparé. Au bout de sept jours on était K.O., on n’avait plus de cartes ni de chaussures (brûlées au bord du feu, NDLR). J’ai envie de reprendre un canoë, d’aller pêcher, être encore plus dans le dur.”
N : “On a appris à gérer la souffrance, à être persévérants. J’ai beaucoup appris sur mes relations : comment interagir avec quelqu’un pendant des moments compliqués. Je suis capable de détecter beaucoup plus vite les moments difficiles, de prendre de la hauteur et de moins les subir. Ça m’a surtout donné envie d’aller plus loin, de faire plus. Quand ça s’est terminé, je me suis dit « Ah merde, on revient dans le monde normal ! » J’étais un peu triste.”
Sans chaussures, brûlées au coin du feu la veille, Baptiste et Nicholas ont posé leur camp dans une forêt de conifères. PHOTO B.G.
Comment se déroulait votre journée type ?
N : “On avait une routine. Le matin : réveil suivi d'un bon petit déjeuner où on faisait chauffer du café, des oeufs durs... Ensuite on rangeait la tente et le camp, qu’on nettoyait. On mettait toutes nos affaires sur le canoë puis on pagayait 3-4 heures le matin, avec un petit stop ou deux si on voyait un bel endroit. Pour déjeuner on posait le camp, même si on mangeait quelquefois sur le canoë. On ne s’attardait pas trop et on pagayait surtout l’après-midi puis on essayait d’arrêter vers 18 heures. Le soir, on essayait de trouver un bon spot. C'était souvent la guéguerre entre nous pour le choisir (rires). Puis on garait le bateau, on posait les affaires et on préparait directement un feu. Ensuite on profitait des lieux : balade, baignade... Un kiff avant de préparer le dîner. Avant de se coucher, en général pas trop tard, on écrivait nos journaux de bord et ça partait dans des discussions philosophiques (rires).”
B : “C'était super intense mais on avait quand même des moments de plaisir, on se donnait une ou deux minutes où l’on ne faisait plus rien (rires). Et là, on se taisait, on posait les pagaies et on profitait.”
"Un des regrets, c'est qu'on n'ait pas réussi à pêcher un saumon du voyage (rires)."
Pendant ces sept jours à canoë, comment vous faisiez pour vous nourrir ?
B : “On avait de bonnes réserves en partant de Whitehorse. Nicholas avait pris une bonne initiative, pêcher le saumon (rires). Mais on n’est pas très patients ni pêcheurs. Un des regrets, c’est qu’on n’ait pas réussi à attraper un saumon du voyage, même si Nicholas a essayé (rires).”
N : “J’aurais aimé réussir à me nourrir grâce à ce qu’on trouvait sur le chemin mais je pense qu’on manquait d’expérience. J’avais regardé beaucoup de tutos, acheté un livre spécial... J’avais l’ambition de pêcher mais je pense qu’il faut apprendre d’abord, avec des pros. C’est quelque chose qui m’a manqué.”
Vous avez aperçu des paysages qui vous ont marqués ?
B : “Les couchers de soleil, ce qu’ils appellent des « midnight sunsets ». Il ne faisait presque jamais nuit à cette époque-ci mais le soleil se couchait pendant une courte durée vers minuit. Il y avait des couleurs extraordinaires.”
N : “La transparence de l’eau m’a marquée. Dans certaines criques, on se croyait dans un endroit paradisiaque. Les forêts aussi, c'était mystique. Tu rentrais dans des forêts de conifères touffus, il faisait sombre… Il y avait des cabanes abandonnées de l’époque de la ruée vers l’or, limite avec la tasse dans laquelle le mec buvait son whisky. Ça foutait un peu la chair de poule. Et la largeur de cette rivière, gigantesque… C'était vraiment somptueux.”
Après l'effort, le réconfort devant un somptueux "midnight sunset". PHOTO B.G.
Et vous avez croisé des grizzlys (qui ne sont pas craintifs, contrairement aux ours bruns et noirs, ce qui les rend dangereux pour les êtres humains, NDLR) ?
N : “Il y avait l’envie d’en voir mais aussi la peur parce que tu es impuissant face à un grizzly. On avait toujours la crainte d’en croiser un lorsque l’on faisait un bivouac. Ça reste une terre hostile.”
D’autres projets d’aventure en tête ou vous êtes "vaccinés" ?
N : “J’ai récemment décidé d’acheter un van, de le retaper et d’apprendre la mécanique. Je devais partir à l’autre bout du monde, au Kazakstan, mais avec la COVID-19 il a fallu s’adapter. Pendant trois mois, j’ai vécu en Europe en toute simplicité dans un van, dans des endroits somptueux, en pleine nature. Je suis allé dans toute la France, d’ouest en est, et en Italie.”
B : “L'épidémie de COVID-19 a aussi eu un impact sur certains de mes projets, notamment de partir au Pakistan et au Népal. Je ne suis pas un alpiniste mais la quête des sommets m’intéresse. J’ai franchi mon premier 6.000 m au Pérou et j’aimerais aller plus loin. Je garde aussi dans un coin de ma tête l’idée de ramer à travers l’océan avec la Talisker Whisky Atlantic Challenge. C'est l'un de mes rêves !”
Propos recueillis par Martin BOISSEREAU
Le budget "survie" :
Nicholas (à gauche) et Baptiste (à droite), à l'arrivée de leur descente en canoë. PHOTO N.R.
Budget : 1 070 €
Avion A/R (comparateur de vol Partir.com) :
- Paris → Whitehorse : 370 €
- Anchorage → Paris : 300 €
Location de canoë de 7 jours (avec 3 pagaies et 2 tonneaux) chez Kanoe people : 150 €
Nourriture pour 7 jours (soupe, riz, barres énergétiques, vitamines, Ricard, etc.) : 250 €
Les conseils de Baptiste et Nicholas pour partir à l'aventure :
Sur l'avant du canoë, flottait fièrement un drapeau français qui suit Baptiste dans tous ses défis. PHOTO B.G.
Préparation physique :
“Physiquement, pas besoin d’être en grande forme. Le mental fait la différence. Il faut surtout partir avec la bonne personne. On se remotivait quand l'un de nous deux craquait.”
Les équipements indispensables :
“Un téléphone satellite.”
“Un chargeur solaire pour recharger ses caméras et appareils photos.”
“Une bonne tente obscure parce qu'il fait pratiquement toujours jour en Alaska ; un matelas gonflable et des rustines en cas de crevaison.”
“Une couverture de survie à mettre en-dessous des matelas. Ça réchauffe dans la tente.”
“Plus classique, des vêtements techniques contre le froid et de bonnes chaussures de marche.”
“Avoir un couteau suisse, très utile pour couper des bouts de bois grâce à sa scie.”
“Une pierre avec une pièce de métal pour faire des étincelles afin de raviver un feu et se réchauffer."
Comment dormir en sécurité dans un territoire où vivent des grizzlys ainsi que des ours bruns et noirs :
“Garder la nourriture à 100 mètres des tentes ; mettre des clochettes sur les poubelles ; changer ses vêtements après avoir diné ; avoir du spray anti-ours.”
Pour aller plus loin :
À l'issue d'une longue journée à pagayer, pause lecture sur les berges du Yukon. PHOTO B.G.
Leurs aventuriers à suivre :
“Sur la micro aventure, la chaine vidéo "The Other Life" propose des voyages loufoques un peu partout en France, à côté de chez soi. Tu pourrais te croire en Alaska !”
“Ross Edgley, un ancien joueur de waterpolo britannique devenu aventurier. Il est le premier homme à avoir fait le tour de la Grande-Bretagne à la nage en 2018 et apporte une réflexion scientifique sur les réactions du corps humain lors de ses défis.”
À lire ou à voir (utile en cas de reconfinement) :
“Panthère des neiges de Sylvain Tesson. Il part à l'affût d'une panthère au Tibet avec le photographe animalier Vincent Munier. Il découvre la lenteur, la patience et le plaisir de ne rien faire.”
Bonus : “The Art of Resilience de Ross Edgley.”“Le film Meru de Elizabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin, où l'on suit trois alpinistes escalader vers le pic Meru (Inde), l'un des sommets les plus difficiles au monde.”
Bonus : “Le film Into the Wild de Sean Penn, très inspirant.”
Plouf ! Un plongeon avant de se laver dans l'eau claire du Yukon. PHOTO B.G.
La minute adrénaline :
Chaque jeudi, nous vous proposons un retour sur l'actualité sport & aventure qui nous a marqués. Exploits, records, défis, victoires... Voici tout ce qu'il ne fallait pas et ne faudra pas rater !
Le champion de la semaine :
Yannick Bestaven troisième aux Sables d'Olonne mais vainqueur du Vendée Globe !
Le Tour du monde en quatre-vingts jours. À l'issue d'u final haletant, Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) a remporté la 9e édition du Vendée Globe ce jeudi 28 janvier à 4 h 19 et 46 secondes. S'il a franchi la ligne d'arrivée en troisième position, après Charlie Dalin (Apivia) puis Louis Burton (Bureau Vallée 2), le natif de Saint-Nazaire a bénéficié de 10 h 15 de bonifications accordées par le jury international après avoir participé aux opérations de sauvetage de Kevin Escoffier (PRB). À 48 ans, Bestaven s'impose ainsi en 80 jours, 3 heures, 44 minutes et 46 secondes lors de l'édition la plus serrée du Vendée Globe (2 h 32' 1'' d'avance sur Dalin) après avoir mené la flotte pendant 26 jours, soit 32 % du temps. Un succès mérité, 12 ans après sa première participation à l'"Éverest des mers" (2008) où il avait abandonné après un démâtage dès le deuxième jour de mer.
Pour découvrir ou revivre l’accueil du vainqueur aux Sables d'Olonne :
Les aventuriers de la semaine :
Des alpinistes gravissent le K2 en hiver, une première !
C'est fait ! Dix alpinistes ont gravi le K2, le deuxième plus haut sommet du monde (8 611 m) ce samedi 17 janvier à 17h00 (13h00 HF). La performance est historique puisque le K2, situé dans le massif du Karakoram, au niveau de la frontière sino-pakistanaise, restait le dernier "8000" jamais gravi en hiver. La tentative aurait d'ailleurs pu échouer puisque, comme nous vous l'annoncions lors de la première édition, certains équipements des alpinistes ont été détruits ou emportés par le vent au cours de l'ascension. Pour donner un peu plus de dimension à cet exploit, le célèbre alpiniste népalais Nirmal Purja a précisé l'avoir réussi sans oxygène supplémentaire.
Les photos de certains membres l'équipe au sommet du K2, publiées sur le compte Instagram de Nirmal Purja :
Ce qu'il ne faut pas rater :
L'évènement à suivre :
Les 6 et 7 février : La Coupe d'Europe de ski freestyle aux Arcs !
Initialement programmée début janvier, la troisième édition du Launchpad des Arcs (station de ski située à Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, NDLR) aura lieu les 6 et 7 février prochains. Les meilleurs skieurs et skieuses de freestyle européen(ne)s se disputeront la victoire sur le Big Air du Snow Park des Arcs, où s'enchaîneront des sauts spectaculaires de 20 mètres de longueur et jusqu'à 7 mètres de hauteur. Les Français vainqueurs l'an passé, Tess Ledeux chez les femmes et Antoine Adelisse chez les hommes, remettront leur titre en jeu dans la vallée de la Tarentaise.
Vous pourrez suivre l'ensemble de la compétition en direct et en clair sur le site et la chaîne L'Équipe : ici
Notre recommandation vidéo :
Candide Thovex s'offre une nouvelle descente de folie !
Habitué des descentes spectaculaires, la légende française du freeski Candide Thovex a publié une nouvelle vidéo intitulée "A bit of skiing" (Un peu de ski, NDLR). Pendant deux minutes, le triple médaillé d'or aux X Games (2000, 2003 et 2007) "savoure quelques runs à la maison" en envoyant de nombreux tricks dans les airs. Le tout avec son aisance habituelle, filmée sur et en dehors des pistes par Aziz Benkrich.
Pour découvrir ou revoir la vidéo :
Jeu concours : nous avons un gagnant !
Félicitation à @Jean-Baptiste Lathoumétie qui remporte le livre “Un autre regard sûr”, dédicacé par notre premier invité Aurélien Duarte !
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